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Pale White Light.
16 août 2007

never again, never again.

IMAG0260



J'ai rien de mieux à faire et ça ne vous a pas échappé, mais ne vous inquiétez pas, je serai débordée dès la rentrée et je ne vous embêterai plus trop avec mes futilités. En attendant, les changements de programme me bouffent le moral et on part pas demain, mais après-demain, et tout le monde sait que c'est nul. La Normandie ne m'aime pas, elle ne veut pas de moi, elle me rejette, à moins que ce ne soit moi inconsciemment. Je me suis aussi dit ça quand j'ai vu deux anglais complètement faits au restau, avec un accent cockney dingue, qui emmerdaient la serveuse, et qui ont fait un concours de "ooohhhwwwshe'slovelyohhhwwyeahyahshe'sverylovely". Et dès que la nuit tombe, y'a des pervers qui arpentent les rues. Ca change tellement de cette ambiance bellifontaine ou le pire qu'on pouvait faire pour nous effrayer quand on rentrait très tard, c'était "bouh! hahaha." Ici personne ne se regarde, ni ne se salue, encore moins se sourit. Bien entendu je dis ça pour la forme, puisqu'à Fontainebleau personne ne le fait, mais enfin. Et puis sinon, la bonne nouvelle c'est que je vais peut-être prendre un billet pour rock en seine, mais juste pour une journée (au cas où ça vous aurait échappé, je suis complètement fauchée), genre le premier jour, parce qu'il y a les hives, même si j'ai hésité déjà, mais je veux les voir sur scène une fois. Et puis autrement je suis à plat, parce que je sors quasiment jamais, je vais finir nolife, faut vraiment que j'aille à paris là, rien que pour les soirées, rien que pour pouvoir m'en griller une, même une seule, et un martini, juste ça, rien que pour me dire que je vais pouvoir profiter de ça complètement, avant de commencer à bosser comme une déséquilibrée. J'alterne les périodes de fête intensive aux périodes de grand vide, mon organisme me remercie de temps en temps de le laisser respirer entre deux, mais je pense qu'à partir de samedi mes poumons ne seront plus qu'un vague souvenir. Enfin, Maëlle et moi nous sommes jurées d'arrêter de fumer à la rentrée, et ça va pas être tellement difficile, puisqu'il y a un détecteur de fumée dans l'appart, et que je tiens pas spécialement à voir débarquer des pompiers affolés pendant que je me détends, et je pense que les voisins non plus. Je ne me suis pas encore fait d'ennemis là-bas, j'aimerais tenir le plus longtemps possible comme ça. Et il faut que je me prenne en main pour ne pas tomber dans l'excès cette année, sauf dans l'excès de boulot, mais je peux compter sur l'école pour ça. Non, je parle d'excès de sorties, d'alcool, de perte de contrôle, de blog, d'oisiveté. Pour le coup, ça me plomberait tout ce qu'il me reste de foi dans ma responsabilité, et je ne voudrais vraiment, vraiment pas admettre que je suis une irresponsable de première. Bien entendu, je dis ça maintenant, parce que je suis loin de tout, mais je sais déjà ce qui va arriver.
Je m'en fous, je suis jeune.

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