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Pale White Light.
15 septembre 2007

"Girls don't fight."


Wesh tout le monde.
Comment je vais présenter ça? Heu, c'est cool. Ouais, Duperré et le Marais ça claque sa life en matière de sympathie. J'adore ma classe. J'adore mes profs. (Ca craint de le dire mais c'est vrai). J'adore Duperré et tous ses cours. Genre style-textile, genre design d'espace, genre expression plastique et même art techniques et civilisations. Je kiffe Paris. Le Starbucks dans ma rue. Beaubourg à 500 mètres. Les musées entre potes après les cours. Le parc. Les clopes slovaques. Les heures passées à tenter de recréer des couleurs. A dessiner mes pompes. A parler de Paco Rabanne, Thierry Mugler et de stylisme en cours d'Histoire de l'art. Je kiffe ma vie actuelle. Je kiffe ma colocataire. (Enfin, je la kiffe au sens platonique.) Je kiffe mon appart et mon proprio londonien qui s'est cassé avec nos identifiants de connexion. Ouais, j'en veux plus à personne, parce que je m'en bats parce que je suis trop contente. Aaaah! Qui aurait cru que tout pouvait être à ce point formidable et parfait? Même si je me tue à courir partout chaque jour, à porter quinze tonnes d'acrylique, d'encres, de capparol et de pigments dans le métro, à oublier d'acheter du lait tous les trois jours, et à taffer jusqu'à 18h30, je peux honnêtement dire que j'ai jamais été aussi contente. Et même je peux vous l'avouer, j'ai un vrai week-end de quatre jours toutes les deux semaines. Et mine de rien, vivre à Paris, ça donne tellement confiance en soi: on s'en fout d'emmerder le monde avec des feuilles grand aigle dans le métro, on s'en fout d'avoir l'air bleu-violet en sortant d'expression plastique, on s'en fout de faire les poubelles et de soudoyer le secours catholique pour faire de la récup', et personnellement je m'en fous du regard de mon voisin dans le train quand j'ai posé ma ballerine sur la tablette pour la dessiner. Le seul truc qui me dérange, c'est les tarés dans la rue ou dans les couloirs de métro, dans les trains, les RER, bref partout, qui me parlent, qui me collent (le fameux "oooh je tombe sur la demoiselle en jupe"), comme ce mec avant-hier: "Excusez-moi mademoiselle, je peux te parler?", ce à quoi j'ai naturellement rétorqué "Bah non laisse-moi tranquille". On se fait même emmerder par des vioques. A mort les vioques! Autrement, j'ai vu l'expo de Julio Gonzalez deux fois, et j'aime toujours pas, et j'ai trouvé encore pire que moi au rayon distraction, genre Charles-le-mec-qui-fait-opposition-quand-sa-carte-de-crédit-est-dans-sa-poche.

La mise à niveau A, c'est le kif quoi.


P.S: obligée de rédiger cette note de Cherbourg. La Fnac a pas encore reçu mon ordi portable. Mais ça ne saurait tarder, bientôt j'inonderai ce blog de trucs inutiles, rassurez-vous.

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